Risque sanitaire et OMS : pour la démocratie mondiale

Publié le par Henri LOURDOU

Risque sanitaire et OMS : pour la démocratie mondiale

Face au risque sanitaire : la question de l'indépendance de l'OMS et de la gouvernance démocratique mondiale.

 

Le 26 avril 2017, le collectif "Independent WHO" mettait fin à une action quotidienne qui durait depuis 10 ans devant le siège de l'OMS :

"Face au constat que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, en anglais WHO : World Health Organization) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives, une « vigie » s’est tenue devant le siège de l’OMS à Genève du 26 avril 2007 au 26 avril 2017. Ainsi, tous les jours de la semaine, de 8 à 18 heures, les Vigies du collectif « IndependentWHO – Santé et Nucléaire » ont demandé à l’OMS de prendre ses responsabilités, en toute indépendance de l’establishment nucléaire.

Ces manifestants silencieux réclamaient la vérité sur les méfaits sanitaires – à court et à long termes – subis par toutes les victimes de la radioactivité et entre autres celles des retombées des essais nucléaires militaires atmosphériques et des catastrophes civiles de Tchernobyl et de Fukushima.

Après 10 ans de protestation, constatant que le déni officiel reste entier, en dépit des témoignages des victimes et des publications scientifiques indépendantes qui le prouvent, les Vigies d’IndependentWHO ont décidé de continuer leur combat sous d’autres formes : notamment en transmettant l’expérience et les acquis de ces 10 ans de lutte à celles et ceux qui considèrent que ce combat pour la vérité et la santé est indispensable. A l’occasion de cette dernière journée, une « Grande Vigie » a été organisée en présence d’une centaine de personnes. Une stèle a été inaugurée et la version anglaise du livre de Wladimir Tchertkoff : « The Crime of Chernobyl – the Nuclear Gulag », a été remis à l’OMS, à l’attention de sa directrice, Margaret Chan."

http://independentwho.org/fr/2017/04/30/fin-de-la-vigie/

 

Le faible écho médiatique de ces manifestations a coupé court en réalité à cette action.

 

Mais celle-ci a posé la question du fonctionnement de l'OMS, tel que j'ai pu le retrouver à propos de la lèpre.

 

A quel point l'OMS est-elle indépendante des intérêts privés ou étatiques, et en particulier de ceux des multinationales et des grandes puissances ?

 

La pandémie actuelle de coronavirus Covid-19 repose la question. Et c'est le cas en particulier aujourd'hui vis-à-vis du gouvernement chinois et des informations qu'il divulgue ou qu'il dissimule, concernant le nombre de cas, de morts et la fabrication et le contrôle de qualité des moyens matériels de faire face à la pandémie : masques de protection et tests.

Sur ces différents points, grâce aux courageux Chinois qui passent le mur de la censure grâce à l'Internet, des questions commencent enfin à émerger dans la presse occidentale.

Mais l'OMS reste muette sur ces questions...

Peut-on s'en étonner lorsqu'on apprend que "Pékin avait soutenu l'élection, en 2017, à la tête de l'OMS du microbiologiste Tedros Adhanom Ghebreyesus, ex-ministre de la santé et des affaires étrangères éthiopien" ("le Monde", daté 12, 13 et 14-4-20, p 19) ?

Dans le cadre intergouvernemental qui reste celui de l'ONU, l'OMS reste l'otage de la diplomatie des États et de leurs arrangements. Et également de ses partenariats avec les multinationales du médicament.

C'est à nous, individus et ONG, qu'il appartient de pousser pour aller plus loin, pour imposer un Droit sanitaire et une gouvernance démocratique mondiaux.

Publié dans politique

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