Le "petit oubli" de Jean-Luc Mélenchon et ses grandes conséquences

Publié le par Henri LOURDOU

 

A propos de l'unitééééé, ou le petit oubli de Jean-Luc Mélenchon.

 

"JL Mélenchon dénonce "l'unitééééé" prônée par le PS" (Libération du 11/02/15)

 

En dénonçant "les appels vibrants, vicieux, à "l'unitééééé" (qui) commençerait évidemment par notre capitulation sans condition devant la politique du gouvernement", JL Mélenchon omet un léger détail.

S'il veut ne pas avoir à capituler devant cette politique, il suffit de convaincre, et donc il faut convaincre, une majorité des électeurs de gauche que ce qu'il propose est mieux que ce que propose le PS.

C'est ce qu'a fait Syriza en Grèce face au Pasok.

Or les élections partielles successives confirment que ce n'est pas le cas. Au contraire, le Front de Gauche y perd des électeurs : ce fut le cas à Villeneuve sur Lot en 2013 (1670 électeurs contre 2169 en 2012), c'est encore le cas dans le Doubs en 2015 (941 électeurs contre 1252 en 2012).

Si de notre côté, à EELV, nous pouvons continuer à mobiliser nos électeurs (914 voix en 2013 à Villeneuve sur Lot contre 977 en 2012; 799 dans le Doubs en 2015 contre 801 en 2012), par contre nous n'en gagnons pas de nouveaux.

La première tâche qui nous incombe, aux uns comme aux autres, est bien d'abord de gagner de nouveaux électeurs aux solutions que nous proposons pour arriver en tête de la gauche au 1er tour.

Et faute de cela, nous devons être clairs : oui, nous appellerons toujours à faire barrage au Front anti-national. Car rien ne serait pire que des fascistes au pouvoir.

 


Publié dans politique, unir les gauches

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