Londres 1940...Kyiv 2025

Londres 1940...Kyiv 2025

Ce rapprochement s'est imposé à moi à la lecture de l'article du "Monde" daté de ce 1er-7-25 sur "le retour des bombardements à Kiev".

Et pourquoi ne parles-tu pas de Gaza ou de Téhéran, me diront les militants de cette gauche hémiplégique qui manifestent chaque semaine pour la cause palestinienne ? Hé bien justement parce que vous ne parlez pas de Kyiv !

Comme Londres à l'été 1940, Kyiv est aujourd'hui abandonnée de tous : de ses soi-disant alliés de l'Otan, qui seraient à en croire certains les véritables fauteurs de guerre, comme de cette gauche hémiplégique qui ne ressent pas les souffrances du peuple ukrainien attaqué par un impérialisme prédateur et sans scrupules, dont les prochaines cibles sont déjà désignées : les Etats baltes et la Moldavie.

Les habitants de Kyiv, comme ceux d'Odessa ou de Karkhiv, accablés sous les bombardements nocturnes, font preuve de la même résilience que les Londoniens de 1940, face à un adversaire animé des mêmes intentions et adepte des mêmes méthodes.

Car les nazis d'aujourd'hui sont bien à Moscou, n'en déplaise aussi aux hémiplégiques malvoyants qui reprennent la rhétorique inversée des suprémacistes russes désignant l'Ukraine comme un pays nazifié.

Et face à cet adversaire méthodique et obstiné, les démocraties d'aujourd'hui, travaillées par le retour du fascisme, font montre des mêmes atermoiements que celles de 1940.

Dans la nuit qui semble en train de tomber sur le monde, la résistance héroïque du peuple ukrainien est une petite lumière à laquelle nous devons prêter attention. Car d'elle proviendra peut-être le salut de la liberté dans le monde.