ils ont brûlé le pays, mais Bachar est parti : liberté pour la Syrie !

Ils ont brûlé le pays, mais Bachar est parti :

Liberté pour la Syrie !

À cette heure, je ne veux que partager la joie de millions de Syrien·nes exilé·es, emprisonné·es, torturé·es ou rançonné·es par ce régime prédateur et cruel.

J'ai aussi une pensée pour tous ceux-celles qui sont tombées dans la lutte : particulièrement aux 90 000 disparues dans les geôles du régime, au 10 000 disparues dans les geôles djihadistes comme Razan Zaitouneh et ses trois compagnons, mais aussi à ce jeune footballeur de Homs, Abdel Basset Sarout, symbole de cette jeunesse insurgée de 2011.

Bien sûr, la plus grande prudence s'impose quant au vainqueur militaire, le groupe Hayat Tarir al-Cham. Groupe salafiste, bien qu'ayant rompu avec le djihadisme, il reste porteur d'une culture sectaire, autoritaire et violente avec laquelle il faudra rompre pour rassembler, rassurer, réparer et reconstruire une Syrie détruite par 13 années d'une terrible guerre.

Mais pour cela on peut compter sur les millions de Syrien·nes exilé·es qui ne demandent qu'à retourner reconstruire leur pays, aux Syrien·nes resté·es au pays et réduit·es au silence par la dictature, aux institutions multilatérales de l'ONU et aux ONG.

Notre aide et notre engagement, après plus de dix ans d'un lâche abandon par nos gouvernements, suite aux bombardements chimiques du régime d'octobre 2013, puis aux bombardement russes d'octobre 2016 sur Alep, seront cruciaux pour que renaisse une Syrie libre et démocratique.