Le végétarisme n'est pas une lubie (2)

Publié le par Henri LOURDOU

Le végétarisme n'est pas une lubie (2)

Le végétarisme n'est pas une lubie (2)

 

Sandrine Rousseau a fort justement résumé un enjeu majeur en disant, comme le cite l'article ci-dessus, qu'il fallait "changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité."

Cet article argumente de façon à mon avis imparable ce jugement.

Car non seulement la consommation excessive de viande contribue significativement à l'accélération du changement climatique, mais cette consommation excessive est clairement corrélée avec l'imaginaire viriliste dont le féminisme nous invite à nous défaire.

Aussi, loin de les fustiger, les amateurs de viande devraient remercier les végétariens de compenser leur dette climatique en faisant l'économie totale de la consommation de viande. Consommation dont, faut-il le rappeler, le rôle n'est pas neutre en matière de santé publique.

Les études scientifiques montrent que la santé des végétariens qui s'alimentent de façon équilibrée est globalement meilleure que celles des non-végétariens.

Cela demande bien sûr des changements dans la façon de se nourrir : plus de légumineuses et de légumes secs, apport protéique végétal suffisant, etc. Et donc, généralement, la nécessité de cuisiner davantage en évitant les plats préparés de l'agro-industrie.

Mais au final, non seulement c'est bon au goût (on utilise beaucoup d'épices dans la cuisine végétarienne), mais aussi bon pour la planète et bon pour la santé...sans être ruineux pour le porte-monnaie, contrairement à une légende tenace.

Personnellement, éduqué dans la sainte religion de la charcuterie et du beefsteak, je suis devenu progressivement végétarien à plus de 50 ans, et je ne m'en porte que mieux.

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