Agnes HELLER et moi
Ágnes HELLER et moi.
Je m'aperçois, en relisant mon compte-rendu de l'autobiographie de cette grande philosophe hongroise, que je partage vraiment beaucoup de choses avec elle. On a une relation comme ça, Ágnes Heller et moi...
"Depuis mon enfance, je suis amoureuse de la nature. Déjà à l'époque, j'aimais trois choses : la musique, la montagne et lire – en somme, tout ce qu'encore aujourd'hui je trouve beau." (Ágnes Heller , La valeur du hasard, p 33)
"J'ai laissé derrière moi les rêves de ma jeunesse d'une humanité meilleure, d'une collectivité et d'une communauté pacifique. Mais cela ne signifie pas que l'on ne doive plus s'engager en faveur de ce que l'on tient pour meilleur."(p 257-8) A savoir la démocratie pluraliste et la défense des Droits humains, comme l'a fait jusqu'au bout Ágnes HELLER face au régime de Viktor ORBÁN.
"Le nationalisme ethnique est dangereux. Il pourrait concerner au moins une forte minorité de l'Union européenne. S'il devient une majorité, l'Europe comme puissance mondiale culturelle, idéologique et civique de premier plan disparaîtra." (p 263)
"On devrait développer une identité européenne, ce qui jusqu'ici n'a pas réussi. Quand tous les enfants comprendront ce que cela signifie d'être des Européens, alors il y aura une Europe. Sinon, il n'y en aura pas."( p 265)