Le nationalisme : voilà l'ennemi !

Publié le par Henri LOURDOU

Le nationalisme : voilà l'ennemi !

Le nationalisme : voilà l'ennemi !

 

"Tout le paradoxe est là : à un moment où on constate que le nationalisme n'a rien à vendre pour relever les défis globaux, on voit les opinions se précipiter dans les bras de ceux qui en sont apparemment les porteurs sains." (Bertrand BADIE, "Le 1" n°288, 8 mars 2020).

 

"Le souverainisme n'est pas une nouveauté. Ce n'est rien d'autre que du nationalisme. On peut même penser qu'il est là pour dissimuler le nationalisme (...) On est face à une idéologie, face à un travail politique. Ce n'est pas une question de pulsion psychologique. Les repères, on en a tous. Ils se construisent dans nos histoires personnelles, à toutes sortes d'échelles. Le nationalisme veut que nos repères soient nationaux, alors qu'il y en a de toutes sortes. (...) Nous vivons une ère de nationalisme exacerbé, et cela menace nos démocraties. Les discours politiques sont saturés de nationalisme. Pas besoin de regarder vers les mouvements extrêmes. Le nationalisme de notre président, du gouvernement, de nos forces politiques traditionnelles est échevelé ." (Sophie DUCHESNE, "Le 1" n°346, 12 mai 2021).

 

"Dans un monde aussi mondialisé que le nôtre, dominé par le présentisme, la véritable souveraineté désigne la maîtrise du temps davantage que celle de l'espace. Heureux les peuples qui disposent d'un Etat capable de préparer l'avenir, d'anticiper les catastrophes, d'organiser les bifurcations tant qu'il est encore temps. Si nous faisons de la souveraineté le pouvoir retrouvé sur le temps, elle devient plus facilement partageable." (David DJAÏZ, "Le 1", n°346, 12 mai 2021).

Publié dans politique

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