Robert-Louis STEVENSON L'île au trésor
Robert-Louis STEVENSON
L'île au trésor
traduction nouvelle de l'anglais de Jean-Jacques Greif
Tristram, 2018, 308 p.
En calant sur la lecture du "Lord Jim" de Joseph Conrad, je me suis replié sur la relecture de ce livre qui est à la source de ma fascination pour les histoires de marins.
Je n'ai pas retrouvé l'illustré où j'ai découvert cette histoire, autour de mes dix ans, et qui a fortement marqué ma sensibilité. Par contre, je me suis fait offrir par ma mère, pour mes 50 ans, l'édition offerte à son frère en 1939 pour la distribution des prix de son école de Joinville-le-Pont (Seine) dont il fréquentait alors, à 15 ans, le "Cours supérieur" (adaptation de Pierre de Montfrieux, illustrations de Tillac, éditions Delagrave, 1937, 158 pages in quarto).
La traduction de Jean-Jacques Greif, restitue enfin le langage mal dégrossi des flibustiers, et c'est un vrai bonheur de lecture.
Mais cela conduit à s'intéresser aux sources de Stevenson, en particulier le fameux ouvrage du capitaine Charles Johnson (alias Daniel Defoe) " Une histoire générale des pillages et meurtres des pirates les plus fameux" (1724-28), dont les affabulations sont soigneusement mises à plat par la synthèse historique de 2006 de Jean-Pierre Moreau "Une histoire des pirates" (Points-Histoire n°383, 2007, 558 p ) : voir notamment le chapitre XX, pp 357-371.
Cela ne dissout pas pour autant le charme persistant de cette belle aventure menée tambour battant. Qui ne s'est pas identifié avec Jim Hawkins ?