Encore à propos de l'accélération
Dans le sillage de l’urbaniste Paul Virilio, penseur de la vitesse, et de la critique sociale du temps du philosophe allemand Hartmut Rosa, l'ouvrage @ la recherche du temps. Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations (Éditions Erès, octobre 2018) dirigé par la psychologue Nicole Aubert, se penche sur les conséquences de l'injonction moderne et permanente à "accélérer" dans tous les domaines, du plus individuel au plus collectif. Avec des développements particulièrement intéressant sur les enjeux de l’accélération en démocratie et de l'exigence de performance jusque dans la vie privée.
Plus on gagne du temps, moins on en a.
(Vincent de Gaulejac)
Célébrer l’hypomodernité et pas seulement l’hypermodernité : retrouver cette société où on avait le temps d’écrire, de rêver, de n’avoir rien à faire.
(Vincent de Gaulejac)
Le sociologue Vincent de Gaulejac, professeur émérite de sociologie à l'UFR de Sciences Sociales de l'Université Paris - Diderot, contributeur de l'ouvrage, se penche notamment sur notre "société paradoxante" : en ces temps d'accélération et de modernité, le gain de temps engrangé par les technologies compresse notre temps et nous oblige à être plus performants en toutes circonstances, mettant à profit jusqu’aux moments de repos et de sommeil pour utiliser notre temps.
Si tout le monde est hors du commun, que devient le monde commun ?
(Vincent de Gaulejac)https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/gagner-en-vitesse-est-ce-perdre-du-temps?fbclid=IwAR2EDjDw1-b0ChdVwRU3fG5Kpfm573peUyOZ7pmaQ7N2gf-jWYz-q8I48e8